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    Les entreprises françaises mobilisées pour recruter des réfugiés ukrainiens

    Fédérations et entreprises s'apprêtent à offrir des opportunités d'emplois aux réfugiés venus d'Ukraine. Le but étant de favoriser l'insertion sociale par l'emploi.

    Environ 26.000 réfugiés sont arrivés sur le territoire français depuis le début de la guerre en Ukraine. Les initiatives se multiplient pour leur venir en aide et favoriser leur insertion, d'abord sociale, mais aussi professionnelle depuis l'autorisation immédiate de travailler qui leur a été accordée. Le gouvernement, la fédération des entreprises d'insertion, les entreprises d'intérim, tous se donnent le même objectif : favoriser l'insertion sociale par l'emploi.

     «Les bonnes volontés sont partout»

    « Souhaiteriez-vous embaucher des réfugiés ukrainiens ?», a demandé le président de la Fédération des entreprises d'insertion (FEI), Luc de Gardelle, à son réseau de 1400 entreprises membres. Après quelques jours d'enquête, plusieurs centaines d'entreprises ont répondu à l'appel. Ce sont environ 3000 personnes qui pourraient être embauchées chaque mois partout en France, pour un objectif de 10.000 d'ici fin juin. « Cela concernera plutôt des métiers de premier niveau de qualification ; dans la grande distribution, l'alimentaire, le nettoyage ou l’industrie », indique Gwenn Cambien, directrice opérationnelle d'Alter Interim, entreprise des Côtes-d'Armor membre de la FEI.

    Le réseau des entreprises d'insertion de la FEI dispose d'un savoir-faire qui est un atout de taille dans la situation actuelle. «On est très compétents dans l'accompagnement du public de personnes réfugiées. On a un réseau d'entreprises et les bonnes volontés sont partout», affirme Gwenn Cambien. De son côté, Luc de Gardelle a bien conscience que trouver un travail n'est pas forcément la priorité d'un réfugié débarqué il y a trois jours sur le territoire. «Mais nous considérons l'emploi comme un élément de dignité qui doit aider à l'insertion sociale», plaide ce dernier. « Chacun pourra trouver sa place en fonction de ce qu'il sait faire», affirme-t-il. Le groupe franco-suisse Adecco, leader des solutions d'intérim, a lui aussi lancé à la mi-mars un site d'offres d'emploi en anglais et en ukrainien à destination des réfugiés.

    Des offres à court ou long terme

    D'autres entreprises ont choisi d'opérer de manière indépendante, comme Transdev, groupe de transport comptant près de 83.000 salariés dans le monde. L'entreprise a émis le souhait d'accueillir 1000 réfugiés venus d'Ukraine pour des postes de conducteurs ou mécaniciens. «Nous avons une personne à la DRH dédiée à 100% sur ce projet», détaille Édouard Hénaut, directeur France de Transdev. Pour l'accueil de ces réfugiés, l'entreprise peut s'appuyer sur son programme d'alphabétisation et de formation lancé il y a deux ans. «Ce programme permet l'apprentissage du français sous 6 à 12 mois et l'accès à des formations en 3 mois aux métiers de conducteurs et de mécaniciens, au sein des académies Transdev», ajoute-t-il. Enfin, celui-ci fait part de sa volonté de «féminiser les postes de conducteurs» en raison de la forte proportion de femmes ayant fui le conflit et laissé leur mari combattre. «Malheureusement, nous pensons que le conflit peut durer et nous voulons proposer une solution durable à ces réfugiés».

    Pour faciliter ce processus d'insertion, le ministère du Travail a également lancé un module dédié aux entreprises. Celles-ci peuvent ainsi présenter les intentions d'embauche et les postes sur lesquels ils souhaitent recruter pour être ensuite accompagnées par Pôle Emploi. «Il importe de coordonner notre action dès maintenant pour garantir un accès au marché du travail dans les meilleures conditions. Les services de l'État accompagneront toutes les entreprises qui s'engagent à accueillir des personnes déplacées», précise la ministre du Travail Elisabeth Borne dans un communiqué.

    «On va s'appuyer sur la plateforme du gouvernement», promet de son côté Philippe Jouanny, président de la Fédération des Entreprises de Propreté (FEP), qui propose d'offrir des postes d'agents de service dans le secteur du nettoyage. « Notre profession souhaite témoigner sa solidarité. Nous avons un besoin de nouvelles recrues et nous sommes en capacité de leur proposer des CDI ou des CDD de remplacement», avance-t-il. La fédération espère que les CDD de remplacement constitueront une offre intéressante pour les réfugiés ukrainiens. «Ce sont des contrats qui ne durent que quelques mois, puisque nous espérons que les réfugiés ukrainiens pourront réintégrer leur pays», explique le président de la FEP.

    Source :lefigaro.fr

     

    Et les français sans travail, ceux qui vivent dans une caravane ou dans leur voiture ?

    Pendant ce temps, on refuse des formations à des chômeurs français. Sans compter les questions de logements

    D’où sortent ces emplois magiques ?

    Courage à tous les français qui cherchent un boulot. Ils comprendront sans difficultés qu'ils doivent attendre que nos amis Ukrainiens en ait déjà un pour éventuellement postuler.

    A savoir: les réfugiés ukrainiens qui arrivent en France bénéficient d'une protection temporaire qui leur donne le droit de pouvoir travailler, de recevoir des aides personnalisées au logement (APL), de séjourner dans le pays pendant un an renouvelable, d'aller à l'école ou encore de bénéficier d'une couverture santé. 

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 28 Mars 2022 à 09:57

    Mais   personne   ne    dit   que   ce   pays   est   corrompu,   avec   la  complicité   américaine !

     De   gros    débiles    qui    vont   mettre    des   milliers    de  russes   au   chômage,   et   nous   amener   une   pénurie   terrible

     Amitié

    2
    Lundi 28 Mars 2022 à 17:29

    C'est un débat complexe.Mais la politique sociale de la France prête le flan à la critique parfois solidement argumentée

    Bonne semaine

    3
    palombia86
    Vendredi 1er Avril 2022 à 20:48

    Ca me donne le gerbe que de vouloir exploiter la misère ainsi, ca ne part pas d'un sentiment de solidarité ou de partage mais simplement de trouver de la main d'oeuvre, je dirai pas moins cher car nos lois ont un minimum a respecter, je suis pourtant de droite et conscient que des emplois ne sont pas pourvus, néanmoins j'aime pas du tout cette fausse générosité, c'est abjecte. Je suis conscient aussi que les Ukrianiens sont travailleurs et qu'il se peut qu'ils veuillent participer aux frais occasionné par l'hospitalité, c'est une possibilité et dans ce cas je comprendrai.

      • Samedi 2 Avril 2022 à 11:15

        les emplois non pourvus le sont depuis des lustres,mais on occulte les vraies causes:conditions de travail,salaire etc...

        au sujet des ukrainiens si ils sont aptes à travailler ils doivent aussi être aptes à défendre leur pays???

        souhaitons quand même que cette guerre finisse rapidement,mais c'est pas gagné!

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