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ON DÉPASSE LES BORNES...
...AVEC LE NOUVEAU GOUVERNEMENT
Pap Ndiaye, nommé ministre de l’Éducation nationale
L’historien spécialiste des minorités est le nouveau ministre de l’Éducation nationale. C’est la première fois qu’il fait son entrée au gouvernement.
Son arrivée au gouvernement est inattendue. Ce vendredi 20 mai, Pap Ndiaye vient d’être nommé ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Il remplace Jean-Michel Blanquer en poste depuis 2017. Cet historien spécialiste des minorités et de l’histoire sociale des États-Unis, et auteur de La Condition noire, fait ses premiers pas au sein du gouvernement. Il est le frère de la romancière Marie Ndiaye
Son père, Tidiane N’Diaye est un ingénieur sénégalais et sa mère, professeur de sciences naturelles, est française. Après un bac au lycée Lakanal de Sceaux (92), et une classe préparatoire littéraire au lycée parisien Henri-IV, il intègre l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud (aujourd’hui l’ENS Lyon) en 1986, d’où il sort agrégé. Par la suite, il devient également titulaire d’un doctorat de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il y est ensuite maître de conférences avant d’être professeur d’histoire sociale à Sciences Po Paris. De 1991 à 1996, il étudie aux États-Unis, pour préparer une thèse d’histoire sur DuPont de Nemours à l’université de Virginie.
En 2020, il rédige un rapport sur la diversité à l’Opéra de Paris, avec Constance Rivière, secrétaire générale du Défenseur des droits. Ce rapport préconisait de faire la promotion de l’Ecole de danse de l’Opéra et des conservatoirs de musique auprès des personnes issus de la diversité. Selon lui, s’il n’y a pas de musiciens noirs dans les orchestres classiques, ce n’est pas parce qu’ils sont recalés aux concours de recrutement, mais plutôt qu’il n’y en pas qui se présentent. Depuis l’année dernière, il est directeur général du palais de la Porte-Dorée et dirige le musée de l’histoire de l’immigration. En janvier dernier, Dominique Boutonnat, le résident du CNC (Centre national du cinéma) le nomme président de la « commission Images de la diversité ».
Auteur de tribunes et favorable au « comptage ethnique»
Pap Ndiaye n’a jamais caché son engagement politique. En 2012, il a participé à l’écriture de la tribune «Pour une nouvelle République», publiée dans L’Obs , invitant à voter pour François Hollande, alors candidat socialiste à l’élection présidentielle. L’historien marque une certaine rupture avec son prédécesseur. «Sur tout ce qui touche aux minorités, il incarne des orientations qui ne sont certainement pas celles que Jean-Michel Blanquer a mises en œuvre», affirme ainsi le sociologue Michel Wieviorka.
Pap Ndiaye est un fervent défenseur de la condition des personnes noires en France. Dans un article de Libération de 2007, l’historien s’était dit favorable au «comptage ethnique», une pratique controversée et interdite en France. Dans une interview donnée au Monde en 2017, l’auteur de la condition noire affirme que les « associations spécifiques», qui organisent des réunions en non-mixité raciale «peuvent contribuer utilement à la vie démocratique». Il dénonce aussi «un racisme structurel en France». En 2018, Pap Ndiaye fait parler de lui en déclarant dans un article du Monde : «Gommer le mot “race” de la Constitution française est un recul». Sur France Inter, le 4 juin 2020, il a par ailleurs affirmé : «L’attitude de déni sur les violences policières en France est classique.»
Ces prochains jours, Pap Ndiaye devra se pencher sur plusieurs sujets. À commencer par le retour des mathématiques dans le tronc commun du programme de première et terminale au lycée, comme promis par Emmanuel Macron et son prédécesseur à l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.
Source : AFP agence
En 2016, Pap NDiaye participait donc à des « réunions en non mixité » (interdites aux blancs) aux côtés des pires « indigénistes » dans le
« bâtiment occupé » de l’université Paris 8. Voici celui qui sera chargé de l’éducation de nos enfants. (https://twitter.com/DamienRieu)
Gouvernement Borne : Rima Abdul Malak, une « bosseuse » nommée à la Culture
Conseillère Culture et communication d'Emmanuel Macron depuis 2019, cette femme de 44 ans est connue pour être méthodique. Elle incarne une nouvelle génération, capable de faire évoluer le ministère.
Depuis décembre 2019, Rima Abdul Malak occupait le poste de conseillère culture et communication de l'Élysée, avec efficacité et méthode. Celle que l'on surnommait parfois la «ministre bis» de la Culture, tant elle avait l'oreille de d'Emmanuel Macron, va prendre la succession de Roselyne Bachelot, rue de Valois. C'est un défi pour une femme n'ayant jamais dirigé d'institution et n'ayant jamais été élue. Qu'importe, âgée de 44 ans, Rima Abdul Malak est du genre à attaquer les difficultés avec pragmatisme, et une indéniable énergie.
Franco Libanaise, de culture chrétienne, elle passe son enfance au Liban, avant d'arriver à Lyon avec sa famille. Elle démarre tout d'abord une carrière dans l'humanitaire, avant de rejoindre la mairie de Paris, sous l'ère de Bertrand Delanoë. Elle sera pendant quatre ans auprès de Christophe Girard, adjoint à la Culture de la mairie. En 2014, la jeune conseillère poursuit sa carrière outre-Atlantique et rejoint le service culturel de l'ambassade de France à New York, en tant qu'attachée culturelle.
Dotée d'une double culture, avec des goûts éclectiques et un regard sur l'ailleurs, elle devrait apporter un vent de fraîcheur au ministère, lequel est en pleine crise existentielle. Même si elle n'est pas connue pour «renverser les tables», cette femme de la nouvelle génération accompagnera la transition vers un nouveau monde, celui du numérique, de la démocratisation culturelle ou de la reconquête du jeune public dans les salles et les musées. Quant au président de la République, qui ne compte pas lâcher le terrain culturel, il aura une alliée de choix rue de Valois.
Source :lefigaro.fr
VIVE LA FRANCE!!!
Tags : culture, ndiaye, pap, éducation, malak, sénégél, liban
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Commentaires
Il sera surement le digne successeur d'une certaine Najat Vallaud Bel Kacem !
Comment peut on placer un spécialiste des minorités quand il s' agit de l' éducation de la majorité, à moins que cette majorité soit l' évolution des minorités
Bonne journée